Chemin de randonnée Pereboomsgat

Durant la guerre contre l'État espagnol, la frontière terrestre a joué un rôle stratégique important. Dans le cadre de la Linie du Nieuwe Vaart, les Espagnols ont construit un fort pentagonal entouré d'eau sur le Moerspui, une ramification de l'Escaut occidental, vers 1600. Le site pouvait accueillir 300 soldats et comprenait une église, des maisons et un moulin à vent. Avec la capture de Hulst, le fort passe aux mains de l'État et perd rapidement de son importance.

Aujourd'hui, sa forme et sa taille sont encore reconnaissables à la plantation pentagonale au milieu des champs, bien qu'elle soit évidemment mieux vue du ciel. Si vous cherchez une façon originale de décoller, réservez un vol en planeur à l'EZAC, l'aéroclub Eerste Zeeuws-Vlaamse, qui se trouve dans la commune d'Axel. Ce vol est proposé de la mi-avril à la fin octobre.

Het Zand est une émanation du village frontalier de Koewacht, qui se compose d'une partie néerlandaise et d'une partie belge depuis 1830, et qui a été formé pendant la guerre de Quatre-vingts ans. Pour protéger la frontière, les Espagnols ont construit une série de forts : la ligne de communication entre Hulst et Sas van Gent. Le fort Masereels est devenu l'actuel Koewacht.

Il était occupé par des mercenaires français, ce qui explique les emprunts de mots français dans le dialecte local, un mélange étrange de flamand et de néerlandais. Vous pouvez le découvrir par vous-même autour d'un délicieux rafraîchissement au Fietscafé 't Zand, un café néerlandais typique où les cyclistes sont les bienvenus.

Ils ressemblent aux petits frères du lama, mais les alpagas n'en sont pas moins câlins pour autant. À Alpaca World, vous pouvez non seulement vous faire prendre en photo avec un ami laineux, mais vous promener également dans le paysage flamand de Zélande. Il est vivement recommandé de réserver à l'avance.

Pour empêcher les espions, les déserteurs et les contrebandiers de fuir vers les Pays-Bas neutres, les Allemands ont installé une clôture électrique de plus de deux mètres de haut le long de la frontière belgo-néerlandaise pendant la Première Guerre mondiale ; elle se composait de six fils sous haute tension. D'innombrables personnes s'y sont quand même aventurées. Beaucoup d'entre-elles ont touché un fil, ont reçu une décharge de 2 000 volts et ont généralement perdu la vie immédiatement. La clôture a donc été surnommée le « câble de la mort ». En 2018, les écoliers du quartier ont planté une ligne de crocus le long de l'ancien tracé sur le Grote Kreek. Chaque année, au mois de mars, les fleurs blanches rappellent un pan d'histoire. Vous y passez, ici au Kleine Kreek sur votre gauche, juste avant d'atteindre la Grote Kreek.